You know it means no mercy, they caught him with a gun. No need for the Black Maria, goodbye to the Brixton sun.

Il n'y a pas si longtemps que ça, je ne sais pas si vous vous souvenez (parce que tout le monde n'a pas mon excellente mémoire) mais je critiquais vertement (pourquoi vert d'abord ?) Facebook. Alors ne vous méprenez pas, je ne comprends toujours pas à quoi ça sert et les gens qui me rajoutent en "ami" et qui ne me parlent pas m'horripilent toujours autant...

Cependant (car il faut toujours un adverbe dans une histoire - notez que j'ai cherché l'origine de ce mot parce que moi et la grammaire... Bref !), desfois, quand je suis sur Facebook (pour épier mes vrais amis), il m'arrive de faire toute sorte de tests débiles (comme si j'avais pas assez de choses importantes à faire). J'ai toujours bien aimé les tests, ça décontracte et parfois, quand c'est bien fait, ça t'apprends des trucs sur toi-même. Si, si ! Du genre que si j'étais "une méchante de Disney", je serai Ursula (la vilaine et grosse violette de la petite Sirène), que "la star qui sommeille en moi" c'est Monica Bellucci (rien que ça), que mon degré de sadisme est nul (en même temps, quand tu vois la gueule des questions-réponses, tu te dis que ça a été crée par Belzébuth en personne), que si j'étais "un personnage de Johnny Depp", je serai Edward aux mains d'argent (je kiffe sa cup)...

Mais sur Facebook, il y a aussi des Top 5 et ça, je surkiffe à mort. J'adore classer (ce qui est un comble quand on sait que je suis bordélique).

=> Top 5 "s'ils étaient dans mon lit, j'irai pas dormir dans la baignoire (et même que ça devrait être un Top 100) :

1) Hugh Grant (il parle français en plus d'être canon)

2) Jude Law (que personne ne regarde la pub pour Dior ! Il n'est rien qu'à moi !)

3) Johnny Depp (l'homme mystérieux marié à une planche à pain trop conne)

4) Pete Doherty (le panda junky so sex)

5) John Cusack (la révélation ! Ses yeux ! Maman, ses yeux !...)

=> Top 5 "des meilleurs groupes du monde entier" (j'arriverai jamais à tous les caser) :

1) The Clash (ça t'étonne, John ?)

2) Sex Pistols (avec Sid, beaucoup plus marrant)

3) Queen (même que je connais toutes leurs chansons par coeur avec l'accent et tout)

4) T-Rex (Marc Bolan is my idol)

5) The Ramones (en faisant le test "Quel Ramones es-tu ?", je suis tombé sur Joey et c'est tant mieux parce que c'est mon grand préféré).

=> Top 5 des "films méga-top-cool" :

1) Billy Elliot (ça fait 20 fois que je le vois, ça fait 20 fois que je chiale dès que j'entends la musique du début)

2) Bridget Jones (les 2 tant qu'à faire. Parce que Bridget c'est un peu moi)

3) Rude Boy (le docu-fiction sur les Clash et même que dedans Joe il est trop cool)

4) Joe Strummer, The future is unwritten (le docu sur Joe où j'ai apprit pleins de trucs et que la Bo elle tue le feu de dieu)

5) Les oiseaux se cachent sur mourir (non c'est pas cucul, c'est beaaaauuu !)

=> Top 5 des "villes où j'aimerai habiter" :

1) Londres (melting pot + musées + jardins + Magasins = que demande le peuple ?)

2) Rome (dolce vita. Cf Monica Bellucci)

3) Dublin (du vert, des moutons, des gros pulls en laine, des ballades interminables sous la pluie...)

4) Naples (dolce vita bis. Et en plus y'a une baie magnifica !)

5) Glasgow (parce qu'il y a les highlands et le Loch Ness et qu'en plus, les Franz Ferdinand sont de là-bas)

=> Top 5 des "gens que j'admire" :

1) Joe Strummer (pour sa voix, son talent, sa sincérité, son engagement et tout le reste)

2) Charlie Chaplin (un génie inégalé)

3) Freddie Mercury (une voix inégalée)

4) Amy Winehouse (pour sa voix et sa vie qu'elle mène comme elle l'entend sans se soucier du qu'en dira-t-on)

5) Agatha Christie (parce que jamais, jamais, jamais, je n'écrirai comme eeeelle !)

So sexy, I'm sexy so come and dance with me Michael.

Concert de Franz Ferdinand le 01/04/2009 (Tournefeuille – Le Phare)

Une salle archi-comble, du bruit et déjà beaucoup de chaleur qui se dégage des corps moites serrés les uns aux autres (et l'odeur qui va avec). Bienvenue au Phare un soir d’un concert de groupe vachement connu. Bien sûr, je me retrouve au fond mais par quelques ruses de Sioux et d’Apaches, je finis par me retrouver (avec quelques coups dans les côtes et de « Pardon ! Pardon ! Excusez-moi ! ») pas trop loin de la scène. Disons que si je me mets en équilibre sur un pied et que je me tords le coup vers la droite, j’arrive à voir un bout de micro. Les joies d’être petite...

Après une première partie dont je ne me souviens pas le nom (tellement je n’ai pas apprécié) et de coups de queues de cheval dans les yeux de la grasse allemande devant moi, les Franz Ferdinand arrivent.

1ère chanson, le ton est donné. Ce soir tout le monde est fou, tout le monde est gai, tout le monde saute sur place. Ouais, ouais, ouais !, font les gens en chœur tandis que je me faufile discrètement plus près encore de la scène pour mieux apercevoir mes idoles. Et enfin, je les vois bien (c'est-à-dire avec les deux yeux). Alex Kapranos (chant et guitare) manches retroussées, plus over-sex que jamais trône au milieu, Bob Hardy (basse) et ses airs d’ourson semble toujours aussi timide, Nick McCarthy (guitare et synthé) nous dévisage avec un grand sourire, foulard rouge noué autour du cou tandis que Paul Thomson (batterie), derrière des volutes de fumées, tape avec énergie. Et c’est parti pour plus d‘une heure de folie, mes amis. Ces écossais ont plus que la pêche, ils ont la méga patate à bouger, bouger, sauter, aller, venir et recommencer... C’est tout un exercice de les suivre. Ils enchaînent les tubes de leurs trois albums et même celles qui sont un peu moins connues tout en nous gratifiant de « merci » et de « bonsoir Toulouse » (en français dans le texte) qui font toujours leur petit effet (surtout pour les filles qui, comme nous le savons tous, sont toutes à genoux quand un anglais parle avec ce petit accent so sexxx). Bref, on saute à pieds joints (sur mes grolles) sur « Take me out » ou « Turn it on», on hurle des « Toutou toutou toulouloulou » sur « Do you want to », on allume des briquets et on secoue lentement la tête sur «Walk away » et « Eleanor put your boots on » et JE remue mes hanches en cadence sur « Michael » et « Ulysses » avec l’envie presque honteuse de balancer mes bras au-dessus de ma tête, de fendre la foule, de monter sur scène et de les embrasser tous un par un tellement c’est bon. Le public est conquit (moi aussi) et ils le voient. C’est pourquoi ils nous assènent de nouvelles chansons, encore et encore. Ils sont gentils. Moi qui n’appréciait pas plus que ça leur dernier album (parce que je ne l’avais écouté qu’une fois et bon, je suis bête desfois), j’ai changé d’avis et me suis surprise à fredonner la très dansante « No you girls ».

Les Franz Ferdinand se sont définitivement tournés vers une pop beaucoup plus électro. Nick va souvent vers son synthé et nous lance des nappes de son qui te font fermer les yeux. C’est planant. Je ferme les yeux. Pas trop longtemps, l’écran géant derrière eux diffuse des images psychédéliques, des nuages de couleurs, des formes géométriques qui s’embriquent avec des silhouettes de femme et des images de clips. Alex va rejoindre Nick. C’est l’apocalypse. On ne sait plus si on est encore sur terre ou si on est rentré dans leur « Lucid Dreams ».

Bref, mes scottish idols sont plus qu’excellents en concert, plus nerveux, moins pop, plus rock. C’est ainsi que je conclue mon live report, sourde mais bigrement heureuse de l’être. Hmmm, yeah « this fire is out of control... ».

Lucid Dreams I’m living in Lucid Dreams.

Ce blog est vraiment entrain de dépérir, ça me fout les glandes. Donc bon allez, je l'alimente de quelques mots pour les quelques rares passants qui s'y attardent. (NB : Je ne vous remercie pas pour le manque d'attention que vous avez prêtez à mon dernier article sur les Buzzcocks).

Ca fait plus d'un mois que la fac du Mirail est en grève. Partiels reportés ou annulés, même pas au courant. Toujours un truc qui va pas dans ces facs. Tous les ans la même chose. Ils ont parlés de nous valider à tous l'année. J'en ris encore. Bac+1 sans avoir rien foutu (ou presque). N'empêche que voir du monde me manque un brin. J'ai beau critiquer, critiquer et critiquer, j'ai un coeur et j'aime bien quand il y a de la vie quelque part. Même si c'est des hippies.

Sinon, vous avez vu le séisme qui a eu en Italie ? Ouaw, impressionant ! Des édifices en ruine, des centaines de morts... Comment ça doit faire bizarre de se réveiller en pleine nuit parce qu'on sent le sol bouger ! Et marcher sur un sol qui bouge ! C'est con, moi qui voulait partir en Italie pour visiter entièrement le pays, va falloir que j'attende un peu pour le coup. Et puis, même quand j'irai, je suis sûre que je flipperai la nuit en me couchant. "Dis ? T'es sûr qu'on n'est pas au-dessus d'une plaque techtonique ?"...

Ca fait une éternitééééée que j'ai pas été au cinéma et pourtant y'a Julia Roberts et Clive Owen à l'affiche en ce moment. J'aime bien Clive...

Pourquoi faut-il que je sois malade, sacré nom de dieu pourri à la con ? Le nez bouché à s'en étouffer, pas un cm3 d'air qui passe pas mes narines asséchées. Forcément, je tousse un peu et ça me donne mal à la tête. Mal aux paupières aussi. Franchement, je subis pas assez de choses hein, faut qu'en plus je me tape une sinusite !

Sinon, vous avez vu la 2ème saison de Desperate Housewives ? Que de mystères... Tsss, je déteste la mère de Rex. Conasse. Eh puis les gens sont vraiment comme de par chez nous à Wysteria Lane : des commères, des salopes, des tordus... Qui a dit que la Tv, ce n'est pas la réalité ?

Figurez-vous que je traduis toujours mon bouquin en anglais de 600 et quelques pages sur JOEEEEEE et j'ai bien avancé. Ouais, je suis fière de moi, je cherche de moins en moins de mots dans le dico. Tiens allez, j'allume une bougie à ma gloire.

Je ne sais pas encore si je vais publier mon live report de Franz Ferdinand à Toulouse parce que visiblement, vous vous en contrebalancez de mes goûts musicaux et des concerts que je couvre... Oui, je suis vexée. Mais bon, si vous voulez tout savoir, c'était méga bien, méga long, méga étourdissant, méga electro, méga rock, méga beau, méga chaud, méga Franzy, quoi !