dimanche 19 avril 2009
You know it means no mercy, they caught him with a gun. No need for the Black Maria, goodbye to the Brixton sun.
mardi 14 avril 2009
So sexy, I'm sexy so come and dance with me Michael.
Une salle archi-comble, du bruit et déjà beaucoup de chaleur qui se dégage des corps moites serrés les uns aux autres (et l'odeur qui va avec). Bienvenue au Phare un soir d’un concert de groupe vachement connu. Bien sûr, je me retrouve au fond mais par quelques ruses de Sioux et d’Apaches, je finis par me retrouver (avec quelques coups dans les côtes et de « Pardon ! Pardon ! Excusez-moi ! ») pas trop loin de la scène. Disons que si je me mets en équilibre sur un pied et que je me tords le coup vers la droite, j’arrive à voir un bout de micro. Les joies d’être petite...
Après une première partie dont je ne me souviens pas le nom (tellement je n’ai pas apprécié) et de coups de queues de cheval dans les yeux de la grasse allemande devant moi, les Franz Ferdinand arrivent.
1ère chanson, le ton est donné. Ce soir tout le monde est fou, tout le monde est gai, tout le monde saute sur place. Ouais, ouais, ouais !, font les gens en chœur tandis que je me faufile discrètement plus près encore de la scène pour mieux apercevoir mes idoles. Et enfin, je les vois bien (c'est-à-dire avec les deux yeux). Alex Kapranos (chant et guitare) manches retroussées, plus over-sex que jamais trône au milieu, Bob Hardy (basse) et ses airs d’ourson semble toujours aussi timide, Nick McCarthy (guitare et synthé) nous dévisage avec un grand sourire, foulard rouge noué autour du cou tandis que Paul Thomson (batterie), derrière des volutes de fumées, tape avec énergie. Et c’est parti pour plus d‘une heure de folie, mes amis. Ces écossais ont plus que la pêche, ils ont la méga patate à bouger, bouger, sauter, aller, venir et recommencer... C’est tout un exercice de les suivre. Ils enchaînent les tubes de leurs trois albums et même celles qui sont un peu moins connues tout en nous gratifiant de « merci » et de « bonsoir Toulouse » (en français dans le texte) qui font toujours leur petit effet (surtout pour les filles qui, comme nous le savons tous, sont toutes à genoux quand un anglais parle avec ce petit accent so sexxx). Bref, on saute à pieds joints (sur mes grolles) sur « Take me out » ou « Turn it on», on hurle des « Toutou toutou toulouloulou » sur « Do you want to », on allume des briquets et on secoue lentement la tête sur «Walk away » et « Eleanor put your boots on » et JE remue mes hanches en cadence sur « Michael » et « Ulysses » avec l’envie presque honteuse de balancer mes bras au-dessus de ma tête, de fendre la foule, de monter sur scène et de les embrasser tous un par un tellement c’est bon. Le public est conquit (moi aussi) et ils le voient. C’est pourquoi ils nous assènent de nouvelles chansons, encore et encore. Ils sont gentils. Moi qui n’appréciait pas plus que ça leur dernier album (parce que je ne l’avais écouté qu’une fois et bon, je suis bête desfois), j’ai changé d’avis et me suis surprise à fredonner la très dansante « No you girls ».
Les Franz Ferdinand se sont définitivement tournés vers une pop beaucoup plus électro. Nick va souvent vers son synthé et nous lance des nappes de son qui te font fermer les yeux. C’est planant. Je ferme les yeux. Pas trop longtemps, l’écran géant derrière eux diffuse des images psychédéliques, des nuages de couleurs, des formes géométriques qui s’embriquent avec des silhouettes de femme et des images de clips. Alex va rejoindre Nick. C’est l’apocalypse. On ne sait plus si on est encore sur terre ou si on est rentré dans leur « Lucid Dreams ».
Bref, mes scottish idols sont plus qu’excellents en concert, plus nerveux, moins pop, plus rock. C’est ainsi que je conclue mon live report, sourde mais bigrement heureuse de l’être. Hmmm, yeah « this fire is out of control... ».
lundi 6 avril 2009
Lucid Dreams I’m living in Lucid Dreams.
mardi 31 mars 2009
I'm the man that's waiting for the phone to ring. Hear it ring-a-ding-a-fucking-ding !
27/03/09 – Castres – Lo Bolegason
C’est pas vrai ?! Les Buzzcocks passent à Castres ?! Les vrais ? Ceux qui chantent « Boredom » ?! Non ?! On y va pour voir ?!
Je ne pouvais pas louper ça, les Buzzcocks, c’était mythique. C’était l’époque du punk, des Slits et des Clash, de Londres et de SEX (la boutique de Westwood), des couleurs criardes et des sons pas clairs, du lynchage de la Reine et des places de concerts pas chères. The Buzzcocks, c’est le groupe qui a organisé le premier concert des Pistols hors de Londres début 76, c’est le premier groupe punk de Manchester, c’est un groupe autoproduit qui va vendre des milliers de disques en peu de temps, qui va voir le départ de son chanteur (Howard Devoto), se faisant remplacer par le guitariste (Pete Shelley), c’est un groupe qui s’en va vers la pop voire la new wave, qui se détruit puis se reforme pour ne plus s’arrêter de tourner...
Je dois avouer que je suis parti avec de gros à priori. « C’est vrai quoi, le temps à passé, ça risque d’être beaucoup moins bien... » Je faisais la vieille aigrie de 20 ans qui n’a pas vécu cette époque mais qui est sûre que c’était mieux avant. Mais j’y suis allé parce que quand même, j’aime bien me la péter en disant que j’ai vu des célébrités.
Je me permets avant tout d’écrire quelques lignes sur les deux premiers groupes pour leur rendre un petit hommage.
Cliff Pulse, c’est du genre de Blink 182 à ses débuts mais en plus mélancolique (beaucoup de chansons semblent parler de rupture, c’est triste). Le chanteur est le sosie de Tom DeLonge et le batteur gère à fond. Ils sont jeunes, y’a du pognon derrière (matos flambant neuf) mais ça se laisse écouter.
Quant à Go ! In Rupture, déjà plus connu eh bien, ma foi, moi qui aime trouver des ressemblances à tout, je dirai que ça ressemble à du Arctic Monkeys moins pop, plus rock, que ce soit au niveau du look, de l’attitude et du son. Mieux en live qu’en écoute sur Myspace...
Mais venons-en au principal. Ca y est, ils arrivent ! Je reconnais Pete Shelley (chanteur guitariste) et Steve Diggle (guitariste) automatiquement. Pete a grossi et est plus petit que ce que je croyais, pensais-je tristement tandis qu’il s’installe au micro juste devant moi.
Oh ! Croyez-moi, mes amis ! Ca ne pouvait pas être mieux avant. Une énergie incroyable, un son qui dépote, une bonne osmose, une set-list longue à tomber (que je ne vous divulguerai pas parce que je ne suis pas Mère Térésa), de la joie, de l’amusement, une large interaction avec le public, des pogos qui cassent les côtes... Welcome in 1977 !
Ils ont principalement joués des chansons des premiers albums (« Orgasm addict », « You tear me up »...), leurs gros succès (« Fast cars », « Ever fallen in love »...) et celles qui rendent dingue le public déjà (un peu) imbibé (« What do I get ? »...).
Steve Diggle fait le show à lui tout seul. Il prend son pied à jouer, ça se voit, il transpire la joie de vivre, sa guitare à la main, le bras qui fait des moulinés comme toutes les grandes rockstars, il sautille, il traverse la scène, il joue avec tout le monde, il s’arrête pour que vous puissiez prendre de belles photos et quand vous lui tendez le pouce pour lui dire Ok Coco, c’est dans la boîte, il vous rend votre sourire.
Pete Shelley est beaucoup plus professionnel dans le sens où il se contente de chanter, gratter un peu sa guitare, sourire du bout des lèvres et lancer quelques coups d’œil assassin à son comparse beaucoup plus en forme que lui. Mais sa voix est toujours au top. Pas comme certain dont je ne citerai pas le nom (John Lydon, alias Johnny Rotten par exemple).
Quant au bassiste et au batteur, tout deux ne faisant pas partie de la formation originelle, ils sont bons, voire excellents. Le batteur jongle avec ses baguettes, fait le robot...
Près d’une vingtaine de chansons plus tard (le rappel dure quand même le temps de 9 tubes), Pete Shelley fait un petit salut au public, pose sa guitare, s’en va tandis que Diggle et les autres continuent un peu le spectacle. Et quand vraiment c’est fini, Steve serre la main au public en délire. Je tends la main aussi, je suis une groupie en puissance. Je lui souris. « Thanks for coming !» me dit-il. Et il me rend mon sourire, sincère et chaleureux. J’en souris encore. Je me suis crû en 1977 pendant plus d’une heure. Elle est pas belle la vie ?
mardi 24 mars 2009
Touch my tears with your lips, touch my world with your finger tips and we can have forever, and we can love forever...
La dernière fois, j'ai regardé Highlander (le film ET la série) et j'me suis dit, rêveusement :"Bordel ! Ca doit être génial d'être un Highlander ! Cindy Mac Leod, du clan Mac Leod...". Imagine : tu vas de pays en pays, tu rencontres des milliers de gens, vis des centaines d'évènements mais surtout, tu es immortel. Tu peux sauter d'un pont, faire un duel avec flingue, faire la guerre aux cowboys,... tu ne meurs pas ! Sauf si tu te fais trancher la tête par un autre Highlander mais bon, ça n'arrive pas souvent, faut l'avouer.
J'ai sûrement été la femme d'un patricien dans la Rome Antique. Je devais me pavaner dans mes voiles translucides, donner des ordres aux petites gens et me faire nourrir de grappes de raisin, allongée sur un sofa de velours rouge grenat. J'ai d'ailleurs dû être la maîtresse de Néron à un moment ou à un autre et regardé avec lui depuis un palais, Rome qui brûlait...
Traversant les siècles (et pas qu'un peu), j'ai dû allez faire un tour chez les Indiens (et on m'appellait Louve-Au-Grand-Coeur), avoir une exploitation avec un beau ranch en Australie (comme Maggie dans "Les oiseaux se cachent pour mourir" sauf que je ne serai pas tombé amoureuse d'un prêtre surtout s'il s'était appellé Ralph), avoir été Bolchevick fanatique, brûlant les riches et torturant la famille royale (et en plus j'aurai piqué les bijoux du tsar et rigolé avec Raspoutine - "Woo Wooo ! Rasputin ! Russias greatest love machine..." Boney M)...